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Marché complémentaire : définition et fonctionnement expliqués

Les marchés complémentaires jouent un rôle fondamental dans l’économie moderne, en permettant aux entreprises de diversifier leurs sources de revenus et d’optimiser leurs ressources. Souvent, ces marchés sont constitués de produits ou services qui, bien que distincts, sont liés par leur capacité à répondre conjointement aux besoins des consommateurs.

Prenons l’exemple d’un fabricant de smartphones qui se lance aussi dans la production d’accessoires comme les écouteurs ou les coques de protection. En offrant ces produits complémentaires, l’entreprise peut non seulement augmenter ses ventes, mais aussi fidéliser sa clientèle en proposant une expérience utilisateur cohérente et de qualité.

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Définition d’un marché complémentaire

Le marché complémentaire se distingue par sa relation juridique spécifique au marché initial. Bien qu’il soit intrinsèquement lié à ce dernier, il conserve une existence juridique propre. Cette dualité permet aux entités économiques de gérer distinctement les deux types de marchés tout en assurant une continuité et une cohérence dans la prestation des services ou la fourniture des produits.

Caractéristiques principales

  • Le marché complémentaire est juridiquement indépendant du marché initial.
  • Il peut être signé au cours ou après l’exécution du marché initial.
  • Sa passation doit respecter des procédures spécifiques définies par le Code des marchés publics.

Conditions de passation

La signature d’un marché complémentaire peut intervenir :

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  • Au cours de l’exécution du marché initial.
  • Après l’achèvement du marché initial.

Cette flexibilité permet de répondre rapidement à des besoins supplémentaires ou imprévus tout en respectant les cadres légaux et administratifs.

Procédure de passation

L’attribution d’un marché complémentaire nécessite l’intervention de plusieurs acteurs :

  • L’autorité administrative compétente ou l’organe délibérant.
  • La commission d’appel d’offres (CAO) pour les marchés d’une certaine envergure.

La publication au JOUE et la transmission au préfet de département sont aussi obligatoires, assurant ainsi transparence et conformité aux réglementations en vigueur.

Cas spécifiques et limitations

Dans certains cas, un marché complémentaire peut être conclu pour des prestations similaires au marché initial. Toutefois, des limitations existent :

  • Un plafond de 50 % du montant du marché initial.
  • Obligation d’un écrit pour un montant égal ou supérieur à 15 000 euros HT.

Ces restrictions visent à encadrer les pratiques afin de maintenir une concurrence saine et équitable.

Conditions et moments de passation

Trouvez le bon moment pour signer un marché complémentaire. Ce dernier peut être conclu soit au cours de l’exécution du marché initial, soit après l’achèvement de celui-ci. Cette flexibilité permet de répondre à des besoins supplémentaires ou imprévus tout en maintenant la continuité des services ou des produits.

Les conditions de passation d’un marché complémentaire sont définies par le Code des marchés publics. Elles stipulent que la passation doit respecter des procédures rigoureuses pour garantir la transparence et la légalité du processus. Les autorités compétentes pour attribuer ce type de marché sont :

  • L’autorité administrative compétente.
  • L’organe délibérant.
  • La commission d’appel d’offres (CAO) pour les marchés d’une certaine envergure.

La publication au Journal officiel de l’Union européenne (JOUE) et la transmission au préfet de département sont aussi obligatoires, assurant ainsi transparence et conformité aux réglementations en vigueur.

Pour être valide, un marché complémentaire doit respecter des critères précis. Par exemple, il peut être conclu pour des prestations similaires au marché initial, mais il est plafonné à 50 % du montant du marché initial. Un écrit est nécessaire lorsque le montant du marché complémentaire atteint ou dépasse 15 000 euros HT, garantissant ainsi une traçabilité et une transparence accrues.

Procédure de passation

La passation d’un marché complémentaire suit des étapes définies par le Code des marchés publics. Le processus commence par l’identification précise des besoins supplémentaires par l’autorité contractante. Une fois cette étape franchie, l’autorité administrative compétente ou l’organe délibérant évalue la nécessité et la pertinence de conclure un marché complémentaire.

Les étapes de la procédure incluent :

  • Rédaction d’un dossier de consultation des entreprises.
  • Publication de l’avis de marché au Journal officiel de l’Union européenne (JOUE) pour garantir la transparence et la concurrence.
  • Transmission du dossier au préfet de département pour validation.

Après ces formalités, l’autorité administrative compétente ou la commission d’appel d’offres (CAO) procède à l’analyse des offres reçues. Les critères de sélection sont basés sur des éléments tels que le prix, la qualité des prestations et les délais d’exécution. La contractualisation ne peut se faire que si le marché complémentaire respecte les articles D. 8222-5, D. 8222-7 et D. 8222-8 du Code du travail, garantissant ainsi le respect des obligations sociales et légales.

La signature du contrat doit être en accord avec les montants plafonds et les conditions définies par le Code des marchés publics. Pour les marchés dont le montant est égal ou supérieur à 15 000 euros HT, un écrit est indispensable, assurant ainsi une traçabilité rigoureuse.
marché complémentaire

Cas spécifiques et limitations

Le marché complémentaire peut être conclu pour des prestations similaires à celles du marché initial, mais des restrictions s’appliquent. Le montant du marché complémentaire est plafonné à 50 % du montant du marché initial, limitant ainsi les possibilités d’extension budgétaire.

Pour les marchés de plus de 15 000 euros HT, la formalisation par écrit est obligatoire, assurant une transparence et une traçabilité rigoureuse. Cette exigence vise à prévenir toute dérive et à garantir une gestion optimale des fonds publics.

Dans des cas spécifiques, les marchés complémentaires peuvent être signés pendant ou après l’exécution du marché initial, offrant une certaine flexibilité aux autorités contractantes. Cette flexibilité doit être encadrée pour éviter tout abus.

Les autorités responsables doivent veiller à ce que ces marchés respectent les critères d’attribution et les obligations légales, notamment celles relatives au Code du travail. Les articles D. 8222-5, D. 8222-7 et D. 8222-8 du Code du travail sont particulièrement pertinents en matière de conformité légale.

Bien que le marché complémentaire apporte une réponse efficace à des besoins supplémentaires imprévus, son utilisation est strictement encadrée pour garantir la transparence et éviter les abus.

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